La déclaration d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est une étape importante que chaque contribuable concerné doit respecter pour éviter d’être sanctionné ou pénalisé par la loi en vigueur. Bien entendu, cette déclaration doit être remplie et déposée avant les dates limites (17 mai et 5 juin 2018) fixées par les services des impôts.Mais avant d’en arriver là, il faut connaître toutes les modalités de calcul de l’IFI 2018.
les dates à retenir POUR LA Déclaration d’impôt sur la fortune immobilière
De manière générale, les assujettis à l’IFI doivent déclarer leurs revenus 2018 en version papier à la date fixée par les services des impôts (17 mai 2018).
En tout cas, il est possible de l’envoyer par la Poste ou de le déposer directement au centre des impôts de sa ville. Ceux qui souhaitent effectuer leur déclaration d’impôt en ligne jouissent d’un délai supplémentaire.
Pour cela, un formulaire en ligne proposé par le site officiel des impôts doit être rempli. Il est à noter que la date limite de dépôt de déclaration via internet dépend du numéro de département de résidence de l’assujetti.
Contrairement à l’ancien ISF (impôt de solidarité sur la fortune), la déclaration de l’IFI ne dépend pas de l’importance du patrimoine du contribuable concerné. Quoi qu’il en soit, un non imposable ou une personne qui n’est pas mensualisée a l’obligation de payer son acompte 2018 d’IR jusqu’au 15 mai 2018 et 20 mai.
En clair, les non-résidents de la zone 1 (01 au 19) doivent déclarer leurs revenus en ligne le mardi 22 mai à minuit, les citoyens de la zone 2 (20 au 49 devront le faire le mardi 29 mai à minuit, le délai limite de ceux qui se trouvent dans la zone 3 (50 au 974/976) est fixé au mardi 5 juin à minuit.
Le calcul de l’impôt sur la fortune immobilière devient un jeu d’enfant
Le calcul de l’IFI n’est pas sorcier, nul besoin de faire appel à un expert-comptable. Il faut retenir que l’ISF reprend le barème progressif de l’ancien ISF.
Tout comme celui de l’IR, l’impôt sur la Fortune immobilière est déterminé selon un barème progressif par tranches d’imposition qui s’échelonne entre 0 à 1,50 %. Autrement dit, il est possible de bénéficier d’une exonération d’impôt grâce à un patrimoine net taxable inférieur à 1,3 million d’euros.
Dans le cas contraire, le détenteur est automatiquement assujetti à l’IFI. D’ailleurs, les dons effectués au profit des organismes d’intérêts généraux à but non lucratif (des entreprises de travail temporaire d’insertion, des fondations reconnues d’utilité publique, des associations intermédiaires, des fondations universitaires, des établissements d’enseignement supérieur ou d’enseignements artistiques publics ou privés, etc.) permettent une réduction de l’IFI.
En réalité, cette réduction reste égale à + de 73 % du montant des versements (dons) effectués par le redevable avec un plafond de 50 000 €. L’application d’un mécanisme de décote et de lissage permet de réduire le seuil d’imposition à 1 300 000 €.
Concrètement, il est possible de déterminer le montant de l’ISF dû en soustrayant le montant de l’ISF avant la décote avec le montant de la décote égal à 17 500 – 1,25 % du patrimoine net taxable.